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Choisir une voiture pour une cérémonie : entre tradition et originalité !

Le grand jour arrive et la pression monte : vous allez vous dire « oui ». Le choix d’une bonne voiture de mariage importe autant que celui du lieu de réception, du lieu de culte de la cérémonie ou des tenues des mariés.

Ces voitures de mariage sont des éléments extérieurs visibles qui créent une ambiance spéciale par des couleurs particulières, un type de carrosserie spécifique. 

Une cérémonie, un anniversaire, votre propre mariage   sont des moments si importants de votre vie, des heures pleines d’émotions, des instants si magiques.

Sublimez ces événements, étonnez vos invités, offrez vous le carrosse en rapport avec vos envies…

La location de voiture ancienne pour mariage est de plus en plus tendance. Beaucoup de futurs mariés veulent en effet vivre l’événement de leur vie à bord d’une voiture de prestige.

Les photographes immortaliseront la sortie du mariage religieux ou civil. Plusieurs années plus tard, les souvenirs les plus marquants seront ceux que les clichés parviendront à faire revivre. Il faut donc bien choisir sa voiture !

Nos voitures sont disponibles dans la région du Sahel, contactez le 98192053 pour réserver votre date !

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Nostalgie tunisoise : Le fameux ‘TAXI BIBI’

Pour retrouver la première trace des taxis bébés, il faut remonter à 1951. C’est à cette époque que des taxis de petite cylindrée ont été mis en service pour la première fois.

La station de Taxi à Bab Souika où on voit les fameux “Taxi BiBi” ou encore “BB” rouge et blanc à savoir des 4 CV Renault qui furent longtemps le moyen de transport bon marché des Tunisiens, de 1950 à 1970.

Cette automobile a connu ses années de gloire, durant la période de l’indépendance de la Tunisie

A l’époque, ils étaient quelques dizaines qui sillonnaient Tunis et les grandes villes du pays. Au fil des années, et comme les voitures privées étaient très rares, le nombre de taxi bibi augmentait pour couvrir une partie importante du transport urbain.

Au départ nos taxis bibi avaient une peinture en rouge et blanc. Il s’agit de nos couleurs nationales. Des années plus tard, vers 1987, les autorités ont malheureusement opté pour la peinture jaune et uniforme des taxis voulant donner au parc une dimension plus « internationale ».

Au début, seules dix autorisations avaient été données mais cinq ans plus tard, en 1956, il y avait plus de 600 taxis en circulation.

Les quelques unes qu’on connait et qui sont encore en vie chez des collectionneurs tunisiens !

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Jaguar MK II, l’une des berlines les plus rapides de l’époque, sauvée de la casse tunisienne

« Pourvu qu’elle ne s’échappe pas »

C’est ce que doivent se dire sûrement tous ceux qui, en sortie de courbe, flirtent un peu trop avec la pédale d’accélérateur de la MK II. La berline de luxe, propulsée par respectivement 210 et 220 étalons dans ses versions 3,4 l et 3,8l  avait des performances que même certaines voitures de sport de l’époque enviaient. Ce qui lui a valu notamment 4 victoires au Tour de France.

L’héritière de la MK I, première voiture de la marque à adopter une structure monocoque et 4 freins à disque, était disponible en 3 motorisations différentes : 2,4L, 3,4L et 3,8L. Deux types de transmission étaient disponibles au catalogue, manuelle, avec ou sans overdrive, ou automatique.

Les 3,4L et 3,8L sont celles qui ont donné les lettres de noblesse au modèle de la marque. On a reproché à la 2,4L, son manque de puissance et une certaine insipidité.

L’idée de placer un moteur de course dans une Berline ne date donc pas d’hier. En effet, sous le capot on retrouve le même moteur XK, à quelques modifications près (carter humide, narrow angle…) que les Jaguar Type C et Type D vainqueurs aux 24 heures du Mans dans les années 50.

Malgré un poids avoisinant 1400KG, la berline pouvait atteindre 201 Km/h chrono et abattait le 0 à 100 km/h en 8,4s. Pas mal pour une voiture de 1959. C’est essentiellement pour cette raison que les organisations criminelles et les forces de l’ordre en avaient fait leur voiture fétiche. En effet peu de voitures pouvaient prétendre rattraper ou échapper à une Jaguar MK II.

La puissance et la ligne ne devaient pas faire oublier le raffinement de l’intérieur : cuir Connolly, Noyer Vernis, moquette épaisse et tablette rabattable pour les personnes ayant eu la chance de monter à l’arrière.

Cette combinaison de sportivité et de luxe fera d’elle la référence des berlines de sport et ce jusqu’aux années 70 avec l’apparition des berlines allemandes.

Les designers de chez Jaguar s’en inspireront très largement en 1999, pour la conception du nouveau modèle S-type. La calandre, les feux, et les traits de la voiture sont repris à sa grande sœur.

Le véhicule présenté ci-dessous, sorti des usines le 1er mai 1963, est l’une des deux seuls MK II en état de rouler en Tunisie. Cette Jaguar MK II 3,4L, reconnaissable à son écusson rouge sur la calandre*, a été retrouvée dans les années 80 dans un piteux état. Grâce à des talents tunisiens dont le regretté M. Mongi Guerafi, qui a supervisé les travaux de fond en comble, elle a pu être sauvée de la casse.

La collecte des pièces indispensables à la reconstruction de l’auto puis leur montage se sont étalés sur une période allant de 1989 à 2006. Cette mark 2 ayant perdu son moteur, sa boite de vitesses (et donc son overdrive) son arbre de transmission il a fallu en trouver d’autres. Il a fallu non seulement s’astreindre à trouver un ensemble moto-propulseur de 3,4 litres mais également s’engager à le choisir dans la série dans laquelle se trouvait son moteur d’origine.

Le tableau de bord avait disparu, les boiseries de portières étaient présentes mais étaient dans un état qui excluait leur réutilisation. Un artisan anglais fut donc commis pour tout refaire à l’identique. Son degré de compétence fut révélé par l’anecdote suivante : à la tentative d’attirer son attention sur le fait que le tableau de bord ne nécessitait qu’un seul trou dans la partie gauche du bois, il rétorqua : « bien sûr ! Les 3,4 et les 3,8 ont un starter automatique. Seules les 2,4 ont un témoin de starter duquel est destiné le deuxième trou ».

Le cuir des sièges était irrécupérable, ainsi d’ailleurs que les garnitures de portières, les moquettes et les divers insonorisants. Le tout fut commandé à une maison anglaise spécialisée dans la refabrication des intérieurs de Mk 2, Type E, Mark VII, Mark VIII et Mark IX.

Quant à la tôle, elle inspirait pour une voiture monocoque les plus vives inquiétudes. Il fallait découper, ressouder, remplacer, réaligner. Le masticage de la carrosserie fut exclusivement fait à l’étain.

La couleur de carrosserie fut choisie dans la gamme Jaguar : le « mineral blue ref 311 », fut associé avec l’intérieur en cuir Connolly de couleur « biscuit ».

La voiture est équipée de roues à rayons avec écrou central Rudge, d’origine, mais en option à l’époque.

Voilà donc la preuve, que la volonté peut faire des miracles.

Quelques chiffres notables :

Moteur : 6 cylindres en ligne de 3781cm3 (pour la version 3,8L)

Puissance : 220 chevaux

Vitesse maximale : 201 Km/h

Production : 83 976 exemplaires toutes motorisations confondues entre 1959 et 1967.

*Ecusson noir et rouge pour le 2,4l ; rouge pour la 3,4L ; rouge et blanc pour la 3,8L.

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Autres Classic

Salon de l’Auto de Tunis

Non ce n’est pas à l’étranger, c’est bel et bien en Tunisie. Imaginez des dizaines de voitures exceptionnelles, des classiques de renom parmi les toutes premières à être immatriculées Tunisiennes. Ferrari Dino, Jaguar Type E, Bentley, imaginez des voitures dont le pédigrée et l’histoire font d’elles des modèles des plus désirables aux yeux des collectionneurs à l’échelle internationale, des véhicules reconnaissables par les puristes dès le premier coup d’œil mais aussi par les avides d’automobiles d’époque et dont la valeur reste à ce jour inestimable.

Jaguar Type E Convertible

Beaucoup d’entre vous ne vont pas hésiter à crier au truquage, mais croyez-le ou pas, notre parc automobile compte des modèles qui, pour la plupart resteront cachées, et pour beaucoup d’autres ont déjà fait surface lors de salons de l’automobile comme celui dont vous voyez ces quelques clichés.

Austin Healey vs Lincoln Continental Convertible

Eh oui, ces photos datent du début des années 2000 et ont bel et bien été prises en Tunisie, ce qui montre à quel point notre pays comprend une diversité et un prestige absolument remarquables dans le domaine de l’automobile classique.

Certaines de ces voitures sont même toujours présentes mais restent préservées à l’abri des regards et des lentilles de caméra. D’autres ont même été prises en plan lors de tournages de films dans les années 60 et 70 dans quelques régions Tunisiennes comme par exemple le film franco-algérien (ce que le jour doit à la nuit)

BENTLEY

La grande question qui se pose, par contre, c’est bien pourquoi est-ce que tout a changé ?

Austin Healey

D’un côté, il n’y a plus vraiment de salons de l’automobile et, au vu de la culture automobile qui ne cesse d’évoluer et de se développer en Tunisie, c’est bien dommage de ne plus s’en soucier au profit de petits rassemblements de voitures modifiées et autres Run & Tuning annuels.

D’un autre côté, à l’époque, les salons et les opportunités d’exposer et de profiter de ce genre de voitures, même en tant qu’observateurs, étaient beaucoup plus facile d’accès. De nos jours, il est même devenu impensable pour certains propriétaires de profiter de leurs bijoux le temps d’un weekend, hors de question qu’elle quitte le garage ou que quelqu’un la voit de près ou de loin.

Citroen Traction 15 SIX

Depuis, il ne reste que quelques rares photos d’automobiles encore plus rares dans le pays, en attendant qu’un jour un nouveau salon de l’automobile de Tunisie soit organisé ou qu’il y’aie même un peu de courage de les faire sortir du garage.

Plymouth Belvedere

Aujourd’hui,
nous avons beaucoup de potentiel et d’histoire – avec notamment un Grand Prix datant de la fin des années 1920 et une culture qui ne cesse de s’étendre à l’échelle locale et internationale et si l’on veut réellement avancer, un petit retour dans le passé ne nous fera pas de mal car
il ne faut plus avoir peur d’exposer et commencer à prendre des initiatives qui pourraient nous être bénéfiques sur le plan culturel mais aussi touristique.

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Classic

Alfa Romeo Spider “Beauté”.

Si on dit Pininfarina, je vous garantis que la plupart d’entre vous se pencheront en premier lieu vers une pensée pour la marque au cheval-cabré.

Cependant, parmi les petites perles façonnées par la maison de Design Italienne, nous trouvons un petite merveille qui porte bien son nom.

Dans cette série limitée intitulée « Beauté » cette Alfa Romeo Spider de 1990 vient clôturer la quatrième génération du cabriolet emblématique ‘Duetto’ de la marque Italienne en tant que produit d’un partenariat entre le constructeur Alfa Romeo et le couturier Français Jean Louis Scherrer ; une symbiose entre un savoir-faire automobile historique, et une FrenchTouch’ comme on en voit peu.

Ce modèle Tunisien en particulier est un parmi seulement 120 exemplaires à travers le monde – numéro 59 – pour une édition conçue exclusivement pour le marché Français.

Ce qui la caractérise surtout, c’est sa carrosserie de couleur blanche et ses boucliers et bas-de-caisse de couleur bleu-marine, un cocktail qui accentue son charme de roadster décontracté et on peut dire qu’elle a ne laisse paraître aucune ride malgré son âge.

Pas besoin d’un gros V8 de 500 chevaux sous le capot, note petite bombinette Italienne est propulsée par un modeste 2.0L 4-cylindres à injection électronique développant 126 chevaux, idéal pour une conduite à basse vitesse, cheveux aux vent, sur les routes de la banlieue-nord de Tunis. À l’extérieur comme à l’intérieur, l’ambiance classique est au rendezvous avec du cuir blanc et des moquettes bleu-marine et, vous vous en doutez bien, tout est d’origine !

En effet, c’est une première-main entretenue avec attention par un passionné Tunisien et elle ne compte pas plus de 40.000 km au compteur.